Retour sur a 10e édition des Entretiens de CADRE DE VILLE

💡 Et si l’incertitude était, aujourd’hui, la véritable matière première de l’urbaniste ?

En participant hier à la 10e édition des Entretiens de CADRE DE VILLE, une évidence s’est imposée : l’urbanisme n’a jamais autant cherché de nouveaux modèles économiques et de méthodes innovantes pour relever le défi de la régénération urbaine climatique.

Au cœur des débats, un contraste frappant s’est dessiné entre le blocage des institutions nationales et la vigueur créative des acteurs locaux. Malgré une conjoncture faite d’incertitudes politiques et financières, les aménageurs, opérateurs urbains et bailleurs sociaux redoublent d’inventivité : partenariat public-privé, sobriété, gestion rigoureuse des ressources, et surtout oser tester…

🔬 Et oui… Tester, expérimenter, quitte à oser l’erreur ?
À ce titre, l’intervention de Franck Boutté est éclairante.
D’une part, pour garantir l’habitabilité de nos villes face au changement climatique, des mesures atténuatives ne suffisent plus. Il est urgent de les incrémenter pour un objectif d’adaptation.  D’autre part, arrêtons de toujours vouloir tendre vers la certitude. Une démarche qui s’ancre dans l’« urbanisme du test », façonnant des projets évolutifs, capables de bifurquer et de s’améliorer collectivement, est salvateur. La neutralité carbone à l’horizon 2050 demandera cette agilité, cette coconception et, surtout, cette capacité à revoir nos grilles d’analyse et process à l’aune de chaque nouveau défi.

🤔💭 Pour conclure, faut-il voir dans l’imprévisibilité une limite ou un levier pour la fabrique de la ville ? Peut-être est-ce précisément dans l’acceptation de cette zone grise que s’invente l’urbanisme résilient de demain.

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